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Kevazingo : C’en est trop pour les représentants des sociétés forestières chinoises au Gabon

22.03.2019

Après un nouveau scandale de commerce illégal du bois de l’essence Kevazingo au Gabon, le syndicat représentant les sociétés asiatiques, l’UFIAG, décide de prendre des mesures pour mettre de l’ordre.

Le 28 février dernier, les douanes du Gabon ont confisqué quelques 5 000 m3 de bois sciés de l’essence Kevazingo dans le port d’Owendo (Libreville). Effectuée aux dépends d’une société à capitaux chinois, cette saisie record a provoqué un nouveau scandale international . En attendant les résultats de l’enquête judiciaire, le Gouvernement, par la voix du Ministre des Forêts et de l’Environnement, a pris des mesures fortes pour stopper immédiatement toute exportation illégale de bois. Ainsi, le chargement de tout produit bois est temporairement interdit à l’export. De ce fait, le port d’Owendo arrive aujourd’hui à saturation pour le stockage des colis et des containers de bois. La mise en container est elle aussi interdite en dehors de la zone portuaire d’Owendo pour tous les produits bois.

Sans attendre les résultats de l’enquête judiciaire qui suit son cours pour démanteler la ramification du trafic sur cette essence (listée dans l’Annexe II du CITES), l’Union des Forestiers et Industriels Asiatiques du Gabon (UFIAG) a décidé de prendre les devants et de mettre de l’ordre dans ses rangs. Elle a communiqué deux nouvelles principales mesures :

  1. L’exclusion de son syndicat de toute société condamnée pour des activités illégales ;
  2. La signalisation, au sein de la communauté chinoise, des sociétés condamnées au Gabon pour activités illégales, qu’elles soient ou non membres du syndicat.
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