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Normalisation des produits de la 2e et 3e transformation du bois au Gabon

18.11.2022

Il s'agit d'une étape indispensable pour ouvrir le marché de ces produits à l'international.

Visite à Nkok avec le MINEF et l'OIBT crédit : B Jobbé-Duval

La mise en œuvre d'une stratégie nationale d'industrialisation au niveau d’un pays ne peut être envisagée sans l'élaboration également d’une stratégie de normalisation pour les produits de la 2ème et 3ème transformation. La décision qui vient d’être prise au Gabon est donc excellente, et cette stratégie devra être associée à des actions de vulgarisation, de communication et de formation à conduire auprès de toutes les parties prenantes de la filière.

De fait, le média Nouveau Gabon a annoncé cette semaine que le Gabon recherche un cabinet en vue d’élaborer une stratégie nationale de normalisation pour les produits de la 2e et 3e transformation du bois (voir le lien ci-dessous), pour « contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’industrialisation en couvrant les besoins prioritaires en normes et en apportant des solutions adéquates aux défis liés au développement de PME/PMI gabonaises du secteur du bois dans le contexte de la Zone de libre-échange continental africaine (Zlecaf) ».

Cette mission impliquera de nombreux acteurs de la filière, dans le secteur de la 2ème et 3ème transformation. Comme l’indique le média, la mission visera à définir la vision du Gabon en matière normative pour répondre aux besoins des secteurs socio-économiques, définir les axes stratégiques de la normalisation, élaborer l’avant-projet de la stratégie nationale de normalisation assorti d’un plan d’actions opérationnelles à mettre en œuvre. L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) et le ministère des Eaux et Forêt seront formés pour une bonne appropriation de la stratégie nationale de normalisation des produits du bois.

Nous savons que le Gabon souhaite un développement intense de son industrie de transformation du bois, et vise à augmenter le nombre d’emplois dans la filière.

Reste un point sur lequel une réflexion pourrait être menée, à savoir la mise en place du « made in Africa » avec des produits souvent de même type, fabriqués pour beaucoup avec les mêmes bois ou des bois aux comportements technologiques similaires.

La mutualisation des efforts au plan régional pourrait être une solution pour mieux faire valoir à l’international les bois d’Afrique Centrale.

Lire l'annonce dans le Media nouveau gabon

 

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