Actualités

Au Gabon, une salle de classe construite en padouk dans les arbres !

12.03.2021

Comme l’indique l’agence Ecofin, l’ambassade de France au Gabon a annoncé la construction d’une salle de classe dans les arbres à l’Arboretum Raponda Walker, sur la route du Cap Estérias au nord de Libreville, pour renforcer le tourisme et préserver la forêt.

Financée grâce aux fonds de l’accord de conversion de dettes, signé entre le Gabon et la France, cette infrastructure de 14 mètres de haut est entièrement réalisée en bois de padouk et répond à un double objectif. D’une part, il s’agit d’une approche pédagogique au bénéfice des jeunes générations qui viendront en visite avec leur établissement scolaire, et d’autre part d’une sensibilisation environnementale à destination du grand public qui souhaiterait découvrir les richesses naturelles du pays.

La construction de cette salle fait partie du projet « Arc d’Emeraude » mis en œuvre par l’Agence française de développement (AFD) et l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), d’une valeur de 12 millions d’euros, rappelle Le Nouveau Gabon. L’objectif de ce projet vise à garantir la préservation des écosystèmes littoraux et des espaces protégés de la région de Libreville, qui comprend le parc national d’Akanda, le parc national de Pongara et l’Arboretum Raponda Walker.

L'Arboretum Raponda Walker (ex- forêt de la MONDAH) est une forêt protégée et gérée par l’ANPN qui offre une grande biodiversité. Doté d'une superficie de 6 747 ha, ce site touristique permet d’observer toutes les essences de bois de la flore gabonaise. Le bâtiment abrite une plateforme de 100 m² qui proposera aux visiteurs des contenus informatifs et pédagogiques sur la faune et la flore en forêt tropicale.

« Pour que nos forêts soient conservées pour les générations futures, il faut que les jeunes commencent à s'approprier l'idée de la conservation. La conservation ne doit pas rester un concept vague, mais une réalité. Cette prise de conscience passe par l'éducation environnementale à travers des ateliers de sensibilisation sur les forêts équatoriales », a déclaré la conservatrice du site de l’Arboretum.

Membres de l'ATIBT