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Le collectif DYNAFAC pour l’amélioration de la durabilité des plans d’aménagement forestiers en Afrique centrale

25.02.2022

Le collectif DYNAFAC, dont l'ATIBT fait partie, est un ensemble de structures concernées par le suivi de la dynamique forestière sur la base d’un réseau de sites et de dispositifs permanents installés dans les forêts d’Afrique centrale. La gestion forestière dans les pays du bassin du Congo fait aujourd’hui face à un enjeu majeur : le renouvellement des plans d’aménagement, dont la première phase arrive prochainement à terme. Quelles sont les évolutions nécessaires pour améliorer ces plans d’aménagement ? Comment les mettre en œuvre ? Le collectif DYNAFAC publie une note de synthèse de recommandations à destination des décideurs publics.

Photo Credit : DYNAFAC

Le collectif DYNAFAC promeut l’amélioration des plans d’aménagement des pays de la COMIFAC. Ses recommandations techniques, qui s’adressent en priorité aux décideurs politiques et aux administrations forestières, se déclinent en 5 axes principaux :

  1. Adapter l’aménagement aux 10 grands types forestiers présents en Afrique centrale, en prenant ainsi en compte la diversité des types forestiers dans le bassin du Congo.
  2. Uniformiser les durées de rotation à 30 ans pour favoriser la reconstitution des effectifs exploités, celles-ci variant actuellement entre 20 et 30 ans en Afrique centrale.
  3. Reconstituer les stocks à 100% pour le groupe des espèces commerciales et au minimum à 50% pour chacune de ces espèces, en tenant compte des prélèvements.
  4. Réviser et uniformiser les diamètres minima d’exploitabilité à l’échelle régionale en se basant sur des considérations biologiques, afin de maintenir un effectif représentatif de semenciers.
  5. Installer des dispositifs de suivi de la dynamique forestière dans toutes les grandes concessions, pour appréhender localement les paramètres à utiliser dans les plans d’aménagement.

En outre, le collectif DYNAFAC recommande la mise en place d’initiatives et d’outils pour favoriser la régénération des espèces exploitées et mieux préserver la faune : 70 à 90 % des espèces ligneuses ont en effet besoin d’animaux pour disperser leurs graines et donc pour assurer leur régénération naturelle.

La note de synthèse est téléchargeable ici

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